ACTIFS - En finance, désigne tout ce dans quoi on peut investir son épargne : actions, obligations, immobilier... Celui qui a beaucoup d'actifs peut rester inactif.
BONUS - Prenons 2 traders : appelons les Kerwin et Kerloose. Kerloose fait perdre 5 millions de dollars à sa banque, il ne touche rien, sauf son salaire de base, 20.000 euros par mois. Mais parallèlement, Kerwin, plus malin, a fait gagner 1 milliard de dollars à sa banque, il réclame légitimement son petit bonus, bien que sa banque, au final, perde effectivement 4 milliards de dollars.
CUPIDITE - Cupidité, ça fleurait bon la langue des classiques. Ca faisait penser à Molière, à L'Avare, pas à Daniel Bouton ni à Michel Pébereau. Et voila la cupidité revenue au grand galop, placée au premier rang des origines de la crise... Mieux vaut dire que ce sont les hommes qui ne sont pas assez vertueux.
ETATS-UNIS - Grand pays d'Amérique du Nord qui vit au-dessus de ses moyens. Les importants déficits commerciaux et budgétaires sont financés grâce à des emprunts souscrits par la Chine, pays qui vit, quant à lui, au-dessous de ses moyens.
IMMOBILIER - "L'immobilier, ça ne peut pas baisser." Conviction collective partagée par le café du commerce et Wall Street jusqu'en 2007.
LIQUIDITE - L'état liquide, en physique, s'oppose à l'état solide. En finance, c'est tout le contraire : qui veut être solide doit rester liquide.
MARX - Karl Marx avait raison : le communisme est l'avenir du capitalisme. Ce n'est pas Hun Jintao, secrétaire général du parti communiste chinois et président du seul pays dont la croissance est demeurée supérieure à 5% en 2009 qui dira le contraire !
SUBPRIME - Les proverbes disent parfois beaucoup de bêtises. Exemple : "On ne prête qu'aux riches."
VOLATILITE - Caractérise l'ampleur des variations que peut subir le prix d'un actif (matières premières, cours de bourse...). Quand les marchés deviennent très volatils, il faut garder ses nerfs, sauf à risquer de voir ses économies se volatiliser.
i[Tous petits extraits du dossier "spécial été" du mensuel "Alternatives économiques". Un pur régal de didactique et d'humour pour comprendre la crise.
BONUS - Prenons 2 traders : appelons les Kerwin et Kerloose. Kerloose fait perdre 5 millions de dollars à sa banque, il ne touche rien, sauf son salaire de base, 20.000 euros par mois. Mais parallèlement, Kerwin, plus malin, a fait gagner 1 milliard de dollars à sa banque, il réclame légitimement son petit bonus, bien que sa banque, au final, perde effectivement 4 milliards de dollars.
CUPIDITE - Cupidité, ça fleurait bon la langue des classiques. Ca faisait penser à Molière, à L'Avare, pas à Daniel Bouton ni à Michel Pébereau. Et voila la cupidité revenue au grand galop, placée au premier rang des origines de la crise... Mieux vaut dire que ce sont les hommes qui ne sont pas assez vertueux.
ETATS-UNIS - Grand pays d'Amérique du Nord qui vit au-dessus de ses moyens. Les importants déficits commerciaux et budgétaires sont financés grâce à des emprunts souscrits par la Chine, pays qui vit, quant à lui, au-dessous de ses moyens.
IMMOBILIER - "L'immobilier, ça ne peut pas baisser." Conviction collective partagée par le café du commerce et Wall Street jusqu'en 2007.
LIQUIDITE - L'état liquide, en physique, s'oppose à l'état solide. En finance, c'est tout le contraire : qui veut être solide doit rester liquide.
MARX - Karl Marx avait raison : le communisme est l'avenir du capitalisme. Ce n'est pas Hun Jintao, secrétaire général du parti communiste chinois et président du seul pays dont la croissance est demeurée supérieure à 5% en 2009 qui dira le contraire !
SUBPRIME - Les proverbes disent parfois beaucoup de bêtises. Exemple : "On ne prête qu'aux riches."
VOLATILITE - Caractérise l'ampleur des variations que peut subir le prix d'un actif (matières premières, cours de bourse...). Quand les marchés deviennent très volatils, il faut garder ses nerfs, sauf à risquer de voir ses économies se volatiliser.
i[Tous petits extraits du dossier "spécial été" du mensuel "Alternatives économiques". Un pur régal de didactique et d'humour pour comprendre la crise.
