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Solyvia : notre terre, notre richesse

Nos jeunes entrepreneurs 2/4 – Une série d’articles coproduite par Corse Net Infos et Femu Quì


Michel, Jean & Christophe
Michel, Jean & Christophe

À l’occasion de sa campagne de souscription, destinée à convaincre entreprises et épargnants sensibles à l’investissement éthique de souscrire des actions à son capital, Femu Quì propose une série de 4 portraits de jeunes entrepreneurs, témoignant du dynamisme de cette frange de la population.
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Il en va des idées comme des plantes. Dès lors qu’elles bénéficient d’un bon terreau, d’une luminosité favorable, d’un arrosage judicieux et des diverses petites « attentions » susceptibles, elles aussi, de contribuer à leur bonne croissance, il y a toutes les chances pour qu’elles se développent harmonieusement.

L’histoire de l’entreprise Solyvia - qui fabrique et commercialise des produits cosmétiques bio - n’est pas sans évoquer la naissance et la pousse d’une plante qui ferait aujourd’hui la fierté de ceux qui l’ont mise en terre, puis choyée. En l’occurrence quatre amis d’enfance - composant deux fratries - qui ont choisi en 2009, de se rassembler pour relever un défi associant une nouvelle orientation professionnelle et un véritable choix de vie lié à leur volonté d’un « retour au pays ». Un projet dont le socle était en effet, outre leur attachement à leur terre natale, le vécu de chacun d’eux dans un domaine précis, à travers des expériences susceptibles de rendre ainsi leur « attelage » performant car très complémentaire.

Âgés tous les quatre d’environ 35 ans, ils composent ainsi une équipe au sein de laquelle chacun exerce dans un domaine de compétence précis. Porté à la présidence de cette S.A.S., Christophe Fouilleron a en charge la recherche et le développement des produits. Ayant travaillé pendant cinq ans aux États-Unis dans le secteur des huiles essentielles et des compléments alimentaires, il intervient aussi dans le domaine de la communication et du marketing. Son frère Michel est le directeur financier et juridique de la structure mais aussi des ressources humaines, fort d’une expérience de cinq ans (à Paris) comme manager en audit. Ses compétences commerciales ont naturellement fait de Jean Fernandez un « chargé de clientèle » capable de doter très vite l’entreprise d’un solide réseau d’acheteurs et de partenaires. Enfin, la formation agricole et scientifique d’Antoine Fernandez le désignait pour assumer la responsabilité du secteur « matières premières » que sont les plantes et agrumes. Il veille ainsi à l’approvisionnement mais a aussi en charge l’aspect réglementation et certification des produits issus de ce domaine... qu’il s’agit maintenant de présenter.

C’est quand ils ont souhaité accélérer leur développement commercial à l’international, que Femu Quì est intervenue en fonds propres aux côtés des entrepreneurs.

Une réponse aux petits maux quotidiens

Situé en bordure de l’étang d’Urbinu et de la forêt de Pinia, le domaine Solyvia s’étend ainsi sur 70 hectares. S’y côtoient, l’exploitation agricole (45 ha) qui fournit les agrumes nécessaires à l’activité (cédrat, mandarine, clémentine, lime, citron, pomélo, kumquat, kiwi, etc...) et un maquis protégé (25 ha) qui, à travers une variété de riches espèces végétales (immortelle, ciste, carotte sauvage, myrte, olivier, romarin, arbousier, millerpertuis, etc.) est le fournisseur en plantes endémiques, aromatiques et médicinales, desquelles sont extraites les substances naturelles appelées à devenir les principes actifs des préparations.

Récoltées dans les règles de l’art bio, ces plantes sont également cueillies dans le respect d’une charte stricte, avant de faire l’objet des opérations visant à en tirer (par macération, distillation, infusion, décoction ou expression à froid) ce qui peut - pour emprunter une image à un autre domaine - être considéré comme leur « substantifique moelle » !

Des huiles essentielles concentrées à partir de savants dosages, pour devenir les produits cosmétiques bio ainsi créés, puis commercialisés par Solyvia dont la démarche de qualité transparaît dans toutes les étapes du processus de fabrication.

Mais l’idée de départ de ses fondateurs a également été de cultiver une forme d’originalité afin de ne pas s’engager dans ce créneau de la cosmétique bio déjà bien encombré. Pour se démarquer de l’offre classique que propose la solide concurrence, Solyvia a non seulement fait le choix - elle avait toute légitimité pour ça - d’exploiter l’image de la Corse et de son environnement préservé, mais elle s’est aussi engagée dans une gamme de produits innovants qui, pour être identitaires, lui confèrent également une… identité propre. Elle tient ainsi à un usage qui les rend originaux et ont un dénominateur commun : résoudre les petits maux du quotidien grâce aux bienfaits de la pharmacopée traditionnelle méditerranéenne.

Des douleurs dues aux piqûres d’insectes à l’insomnie en passant par les brûlures superficielles, les contractures musculaires, les ecchymoses, les névralgies, les nausées, les problèmes de peaux (acné, ridules) ou les jambes lourdes, la gamme Solyvia est ainsi une réponse à ces nuisances occasionnelles mais parfois gênantes au point d’être handicapantes.

Des maux que nos grands-mères guérissaient jadis avec des remèdes qu’elles tiraient elles-mêmes des plantes, exploitées à travers un savoir-faire ancestral. Une forme de médecine douce et populaire, appartenant à notre patrimoine naturel et humain, que Solyvia a l’ambition de restituer dans ses petits flacons, dont la variété va être étendue puisque son projet de développement s’articule autour de deux axes : élaboration de nouveaux produits et conquêtes de nouveaux marchés à l’international.

Réputée dans le monde entier pour avoir su se préserver d’un certain nombre de dégâts liés à une sur-urbanisation et à la pollution induite, il est donc naturel que la Corse inspire toute confiance à ceux qui savent combien la nature peut être utile à l’organisme humain.
 



 
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